Le Bureau américain a mis en évidence la difficulté croissante qu’il rencontre dans ses enquêtes du fait des techniques pour masquer sa présence en ligne.
Autre fait, le patriot act, loi américaine, spécifie le droit d’obtenir l’historique d’un site dans le cadre d’une enquête antiterroristes mais pas sa mise sur écoute. C’est dans ce but que le FBI propose une loi obligeant les sites web la création de backdoors.
Pour rappelle une backdoor ou » porte dérobée » est une faille sécuritaire délibérément mis en place par le concepteur d’un site, logiciel, algorithme de chiffrement, … . Ici, ces backdoors ne devraient être connues que du FBI et devraient leur permettre de pouvoir mettre sur écoute certains sites à l’insu du créateur et bien sûr des utilisateurs.
Les avis sont partagé quant au vote de la loi. Certains comme Michael Sussmann, un ancien procureur fédéral, pensent que « Si les données peuvent aider à résoudre un crime, le gouvernement sera intéressé ». D’autres comme Greg Nojeim, conseiller au Center for Democracy and Technology, estiment que « Ce projet est voué à l’échec et va conduire des innovateurs vers l’étranger, coûtant des emplois américains. Ils pourraient tout aussi bien appeler la loi cyber-insécurité et anti-emplois ».
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